Publié le 15 avril 2022
Viktor Vincent
Crédit photo : © DR

Viktor Vincent

Mental Circus
Spectacle
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Mentalisme

Rencontre avec un mentaliste, illusionniste et raconteur d’histoires. Viktor Vincent présente actuellement son nouveau spectacle, Mental Circus, qui illustre un cirque imaginaire. En 2015, l’artiste reçoit un Mandrake d’Or, distinction décernée aux plus grands illusionnistes internationaux. Cette période marque un tournant dans sa carrière professionnelle.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Viktor Vincent, mentaliste et illusionniste. Je souhaite créer des émotions et transmettre du plaisir au public. Je crée des spectacles à la manière de films, c’est une source d’inspiration pour moi. J’accorde une importance primordiale au récit et je fais en sorte que le public soit en immersion. La passion m’anime lorsque j’exerce mon métier.

Comment a débuté votre carrière ?

À l’âge de 17 ans, je suis allé voir un spectacle de mentalisme et cela a suscité des émotions fortes chez moi. Ce que j’ai ressenti en assistant à cette représentation était extrêmement puissant et cela m’a donné envie de transmettre ces émotions aux autres. Puis en 2008, j’ai pu réaliser mon premier spectacle au Théâtre Pixel à Paris.

Je souhaite créer des émotions et transmettre
du plaisir au public.

En quoi consiste votre métier ? 

Un mentaliste est une personne qui joue avec l’esprit, les pensées. C’est une approche qui permet de cerner la façon dont fonctionne l’esprit humain, la conscience, notamment par la large utilisation de l’introspection. Le mentaliste produit des spectacles dans le but de divertir, le mentalisme est un art et non une science. Je joue avec les spectateurs, je ne me joue pas d’eux.

En 2015, vous avez reçu le Mandrake d’Or. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ?

Le Mandrake d’Or se déroule à l’occasion du Festival International de l’Illusion et de la Prestidigitation (ndlr : l’art de produire des illusions grâce à une agilité digitale et manuelle). C’est un rendez-vous annuel des professionnels de la magie, avec des magiciens repérés dans le monde entier par l’Académie Française des Illusionnistes. Cette distinction que j’ai reçue est un souvenir précieux !

Crédit photo : © DR

Vous faites intervenir le public dans votre spectacle, avez-vous des critères de sélection ?

Il n’y a pas de critères de sélection pour les interventions du public sur scène. Je ne choisis pas, c’est le hasard qui le fait. Lors de mes représentations, je jette un chapeau dans la salle et c’est la personne qui le reçoit qui vient sur scène. Le but est de se sentir à l’aise donc les critères se dessinent en fonction de la volonté de chacun.

Pouvez-vous nous parler de l’intrigue du spectacle Mental Circus ? 

Mental Circus est un cirque imaginaire qui rassemble plusieurs personnages et artistes ayant révolutionné New York dans les années 30. L’intrigue fait revivre les expériences du passé et tend les bras au futur. Les artistes illustrés dans cette représentation présentent des performances mentales hors du commun : ce sont des expériences innovantes, qualifiées de magiques et folles ! L’esprit semble ne pas avoir de limite et le public voyage dans le temps à travers les récits racontés. L’intrigue est primordiale : on parle de la période Art Déco, qui naît avant la Seconde Guerre mondiale.

 

La musique est-elle importante dans cette représentation ? 

La musique, spécialement composée par Romain Trouillet pour le spectacle, plonge le public dans une atmosphère hypnotisante et soutient la narration de l’intrigue. Nous nous sommes d’ailleurs inspirés du style musical de Bernard Herrmann ici, le compositeur fétiche d’Alfred Hitchcock.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui débute dans ce milieu ? 

Je conseille aux jeunes de prendre du plaisir à raconter leurs récits et je leur souhaite également de s’amuser dans ce qu’ils entreprennent. Ce métier est un choix, c’est un « métier passion ». Lorsque l’on prend du plaisir, le public en prend également, c’est aussi une transmission.

Propos recueillis par Aurélie Celdran.

Le 29 mai à Neuchâtel. Et le 29 octobre à 16h30 et 20h30
au Théâtre du Léman, à Genève.

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