Toi

Valeria Bruni Tedeschi et Pascal Rambert. Parce que c’était elle, parce que c’était lui… Fusion d’une actrice magnifique et d’une écriture magistrale pour porter l’émotion à incandescence. Entre Valeria et Marisa, une parole à sens unique se déroule, encore jamais prononcée, lettre d’amour éperdue d’une fille à sa mère, poignante dans sa vérité. Valeria Bruni Tedeschi accepte ici de jouer sa vie, et c’est unique.

Pascal Rambert écrit pour ses interprètes, dont la voix résonne en lui avant d’irradier les plateaux. Avec Valeria, les parcours furent longtemps parallèles. Mais il y a des êtres dont on se sent proche. Par une similitude de sensibilité, de connexions dans la démarche artistique. Actrice rare, il dit qu’elle est comme un diamant changeant selon la lumière. Réalisatrice, il se reconnaît dans son univers fragile, traversé de fantômes, où tout drame porte son lot de sourires. Pour Valeria, il cisèle ce monologue sans réponse, adressé dans sa langue maternelle à cette dame, assise au piano, sa vraie mère, comédienne et pianiste. Lettre d’amour qui jaillit de l’intime pour toucher toutes les mères du monde.