Patricia Petibon

« Un acte, une chambre, un personnage, l’amour, et cet accessoire des temps modernes : le téléphone. » Ainsi Cocteau décrivait La Voix humaine, mit en musique en 1959. Monologue vertigineux d’une femme abandonnée, l’œuvre déroule les émotions à nu, du murmure à la détresse, à une vitesse fulgurante. Rôle-monument, il trouve en Patricia Petibon une interprète incandescente, actrice autant que soprano, livrée corps et âme à ce huis clos.
En ouverture, l’Orchestre de l’Opéra de Lyon dirigé par Marc Leroy-Calatayud dévoile le Poulenc le plus enjoué avec sa Sinfonietta, tendre hommage aux formes anciennes.