Kim Melville

Kim Melville a grandi dans un monde où tout est possible : très jeune, elle est encouragée par ses proches à s’exprimer à travers différents arts, par exemple la danse aux côtés de sa mère chorégraphe, mais elle s’exprime aussi au travers de l’écriture, le dessin et la mode. 

Elle débute ses 10 années de piano et l’apprentissage du solfège grâce à sa grand-mère. Mais l’influence rock majeure reste son père : Éric Melville. Chanteur-interprète dans de prestigieuses productions musicales (Starmania, Hair, Notre Dame de Paris, La vie en bleu), il a notamment intégré en 2001 le groupe Universal Music et compose depuis lors pour divers artistes, spectacles et films.

A ses côtés, elle a évolué entourée de guitares (une vingtaine à eux deux aujourd’hui), d’artistes d’horizons rock différents et a très vite appris l’anglais. Elle commence à composer au lycée, mais mûrit artistiquement quand elle intègre, une guitare à la main, le parcours professionnel de l’IMEP-Paris College of Music. Ces années précieuses lui ont permis de découvrir l’arrangement, de trouver le matos lui permettant de construire son propre son, d’ouvrir son esprit sur différents styles dont la musique orientale qu’elle affectionne particulièrement (Anoushka Shankar).

En se heurtant aux murs dont elle avait besoin, elle a pu trouver sa singularité… et surtout se conforter dans l’idée qu’elle est définitivement ROCK. Elle y compose les débuts de Asmar et Mr My Man. Ce qu’elle nous offre, c’est un voyage à travers ses yeux bleus et sa vision du monde. Celui-ci se compose du dessin animé qui a marqué son enfance, tant par l’histoire que par la musique et l’esthétisme (« Azur et Asmar » pour le titre « Asmar ») mais aussi d’une sortie de métro à Londres qui amène toutes les réflexions sur le quotidien (le titre « Time »).

Si Jack White ou Alice Cooper font partie de ses références, c’est parce que selon elle, ils arrivent à aborder des sujets, raconter des histoires sous des angles neufs tout en restant fidèles à leur univers. Un challenge dans lequel elle n’a pas peur de se lancer, comme en témoignent les titres énigmatiques de ses morceaux (« Evil trouble Cupcake »).